Les Morilles
coin du chemin du croissant de saluce en plein cœur de la clairière d'hêtre
coin du croissant
du chemin de saluce au cœur des feuill'us, va y je
te rejoins
Stop, arrêtez vous 2 mn de bosser, sur la font'e des glaciers dès le début du printemps ou en fin d'hivers bien couverrrrt'e's, Comme quoi il y a toujours espoir et surprises avec la nature, voici la Morille, la délicieuse, blonde, brune ou argentée à consommer bien fraiche, séchée trop lentement sur place, elle s'avère non seulement moins délicieuse mais surtout laissant une amère digestion et cela n'est rien ! savez vous qu'elle est toxique cru ? mais non pas mortelle, pfffff!!! rassurez vous, elle n'a pas la cyclotimie de sa cousine la gyromitre; tout le dilemme est là nous laissant la part belle en forêt entre ceu'x qui ont peur de s'empoisonner, ce'lles qui ne les voient jamais et les faignasses qui préfèrent rester coucher ! dilemme, dis-ai-je ? oui car son parfum s'évapore très très vite, je vous conseille donc de les couper dans le sens de la longueur, les milles-pattes se la délecte parfois, lavées mais pas trempées, 7 à 8mn de cuisson, pas plus, pas moins, 4mn d'évaporation à sec poivrées salées à feu fort, vous égoutez dans le jus des pates et 4 mn avec une crème au choix, épaisse de préférence et ne me parlez pas d'un poulet de bresse ou d'ailleurs j'en salive sa cuisse ! cette falseuse m'a mis un jour au défi de la voir: à 1 mètre de distance je ne pouvais faire la différence avec une pigne de sapin*ou*épicéa, allez savoir, je n'avais d'yeux que pour elle, entamée tout près comfol'e d'elle , dingue ! mais je la sentais proche, sa texture légèrement plus tendre malgré un air sec depuis quelques jours où j'en aurais presque pleuré pour l'arroser, m'avais accroché l'œil à force de passer et repasser, les drapés toujours aussi froissées, mes yeux sur sa formapigne de 3cm pas plus; là, vaut mieux mettre tous ses sens en éveil sinon le panier se demande encore pourquoi il est allé portervide une ballade en forêt... je n'ai pas la photo, dommage.... note (met un z si tu veux): la morille monstr'ueusement lourde au pcbidonmac avec ses 156 grammes**** perchée de ses 16 petits centimètres, que Beb avait pris pour une crotte de cheval de loin près de St Sauveur juste avant qu'on aille faire une bise à sa belle, m'a fait sortir les béquilles illico presto de la tire, à cloche-pied à vous en faire vite oublier le froissâge du genoux vu la rondeur voloutée* de son pied; quel panard ! son conique chapeau parfait aussi, m'a préférée bientôt, promis, je vous mettrais la photo d'une petite sculpture maison de printemps ou toute la difficulté à été de jouer avec les plissures en terre de la gyromitre sans lui ressembler.
attention il y a un
piège, des morillons ou des verpes (là less peurrrreu'x
tremblent,
sincère salucation (prononcez salusation) guych 1 autre, une autre, une autre !
*arabesques veloutées à Mao à l'est de Puimoisson et tous les gourmand's |